Claudia, rabattement érotique de l’ange.

" alors " dit Baudelaire, quand le monde aura fini, " alors elles ne seront plus qu’impitoyable
sagesse, sagesse qui condamnera tout, fors l’argent, tout, même les erreurs des sens "

L’écriture d’un prénom au néon induit l’intime, dites toujours, le désir, depuis que Lacan nous
le faisait remarquer, est le suppôt de la refente du sujet.
Claudia 0478 608 357, pièce usuelle aussi belle que le Private Life de Grace Jones. "
Incitation à la vie privée ", voici la proposition, le dispositif devient free, volte et fluide, enclin
à l’aléatoire, agencé selon un procédé poétique, j’entends, trouver l’éloquence sans but
avoué, faire la part belle à l’intuition et dans le meilleur des cas on attend le retour des fabulistes.
Car c’est ça qui fera l’opus, toutes les bribes privées, notion excessivement vague
pour l’auteur, de vous à moi, sentiments choisis.

Plus que jamais se perdent les choses qui nous aident à vivre,
peu à , en poussant,
un " faire " sans image les supplante.

Rilke, Neuvième élégie

Jean Paul Jacquet,
avril 2004

« If Hamlet is indeed what I have told you he is, such a structure whereon the desire can find its place, a composition stringent sufficiently jointed in such a way that every desire or more precisely every problem of the rapport between the subject and its desire to project itself, would be sufficient enough to be enunciated. »

Hamlet, Lacan – seminar 1959